Fini la vie de pacha dans notre hôtel 5 étoiles ! On reprend la route ce matin, direction Berat, la ville aux 1000 fenêtres !
Hier, nous nous sommes quand même extirpés du bord de la piscine pour aller voir Dhermi. C’est une station balnéaire aux plages réputées pour être paradisiaques. Le moins que l’on puisse dire est que nous avons été déçus. Tout d’abord, impossible de trouver le chemin vers la promenade. On a fait des tours et des demi-tours pendant au moins une demi-heure pour se rendre compte que le premier chemin pris était le bon 🙄 Tout cela sur des routes aux dénivelés impressionnants dont seuls les Albanais ont le secret 😳 J’ai évidemment, une fois de plus, fermé les yeux en tenant la portière de la voiture 😂
Tous ces efforts, pour arriver sur une promenade en travaux et surtout digne d’un dépotoir : des poubelles éventrées, des divans, des chaises cassées et même une caravane abandonnée… C’est un vrai désastre. La nature si belle est ravagée et les eaux bleues ne sauvent pas les lieux de la désolation ! On se demande quel plaisir prennent les gens à s’allonger sur ces plages. Mystère !
On se réfugie dans le vieux Dhermi, qui surplombe cette crique dévastée. Le village est comme endormi, figé dans le temps. Il est absolument splendide ! Peu de touristes quittent leurs transats pourris pour venir ici et c’est tant mieux 😬 On savoure le calme des ruelles et on prend plaisir à s’y perdre. On s’offre même une salade dans le seul (magnifique) hôtel juché sur les hauteurs du village. Sa piscine à débordement nous rappelle que celle de notre hôtel nous attend 😉
La journée se poursuit donc sur un lit de plage confortable suivi d’un petit sauna ! Contrairement à ce matin, on tolère totalement ce luxe, je dirais même qu’on y prend totalement goût 😂
En fin de journée, on retrouve Claudio et Elisabetta, comme prévu ! On passe une délicieuse soirée à parler de nos vies, de politique, d’art et de littérature. Je leur trouve une classe folle, ils sont d’un raffinement exquis ! Outre la gérance de leur B&B dans leur masseria familiale, ils sont restaurateurs de peintures anciennes dans les églises. Autant vous dire que les conversations sont passionnantes.
Ils nous proposent de commander du mérou et c’est le meilleur poisson jamais mangé dans ma vie ! Ils nous apprennent que le mérou est impossible à élever et qu’on peut donc être assuré qu’il a été pêché dans la mer. Cela explique sans doute pourquoi nous n’en avions jamais mangé auparavant !
On se quitte à une heure du matin après le désormais traditionnel verre de raki (on finirait même par y prendre goût, sauf le matin au réveil 😂). On se promet de garder contact et de se revoir, chez eux ou chez nous ! On se dit qu’un de nos prochains voyages sera peut-être bien dans les Pouilles !
Consultez la map reprenant la trace de notre road trip et ses principaux points d'intérêt sur AllTrails.
