Bon, Oli m’a devancée comme d’hab, mais je me réjouis quand même de vous partager nos premières journées en terre ibérique !
Nous voilà donc repartis pour un périple d’un peu plus de 3 semaines. Pas d’Irlande ou d’Ecosse cette fois, mais un road trip à travers le nord de l’Espagne, la côte portugaise et l’Andalousie.
Après 900 km largement maîtrisés par mon chouchou et une halte méritée à la frontière espagnole, nous avons débuté nos visites par la jolie ville de San Sebastian. Le climat est doux, la ville vit au rythme des touristes qui s’attablent gaiement dans les bars pour déguster de délicieux pintxos. On ne sait d’ailleurs lesquels choisir tellement il y en a… c’est clair, il faudra revenir pour en goûter d’autres ! 😋On déambule dans les rues et sur le port où l’odeur des embruns rivalisent avec celles des cuisines. C’est absolument charmant. Un très jolie halte ou une bonne base pour explorer la région !
Direction Bilbao, le lendemain pour une journée riche en émotions… pas toujours positives 😢. On voulait tous les deux visiter le fameux musée Guggenheim de Bilbao, depuis son ouverture en 98… Comme il n’est jamais trop tard pour réaliser ses voeux, cette halte s’imposait dans le planning du voyage. Petit hic, aucun parking ne nous permettait de nous garer avec un van de 3 mètres de haut. On a donc cherché une place longue de plus de 6 mètres… ce qui est, vous vous en doutez, très facile en pleine ville ! Et ce qui devait arriver arriva, en voulant se dégager d’une place un peu trop petite, sous la pression des Klaxons, Oli a accroché un pare-chocs avec l’arrière du van… rien qu’un peu de tôles froissées en définitive, mais une grosse dose de stress qui a épuisé d’un coup toute notre énergie 😥.
Heureusement, le musée était à la hauteur de notre attente. Le bâtiment en lui-même est une vraie œuvre d’art : un immense paquebot en titane aux tuiles d’écailles, entouré d’installations gigantesques conçues par les plus grands artistes contemporains. On peut ainsi admirer : Puppy , un chien fleuri de 3 mètres de haut réalisé par le kitchissime jeff Koen, une des araignées gigantesques de Louise Bourgeois, une immense œuvre d’Anish Kapoor composée de 73 sphères réfléchissantes et pour surplomber le tout un pont réalisé par Bueren… L’intérieur tout aussi magistral, se veut volontairement minimaliste, pour sublimer davantage les œuvres choisies. Coup de cœur pour the matter of Time de Richard Serra, un gigantesque labyrinthe de panneaux d’acier très impressionnant.
À la sortie de ce musée, nous étions presque requinqués mais la poisse n’était pas encore finie : après une heure de détour pour voir le sanctuaire de Gaztelugatxe, nous avons dû rebrousser chemin. Victime de son succès, il fallait réserver un créneau horaire…évidement on ne le savait pas, évidemment Oli a du manœuvrer pour parquer le van, évidemment nous avons dû marcher sous le cagnard pour atteindre l’entrée du site… Évidemment, tout ça pour RIEN 😳. Et comme cela n’aurait pas été possible que ça s’arrête là, nous sommes ensuite tombés dans un embouteillage 😬… pour arriver sous une pluie menaçante à Santillana del mar, un petit bijou de vieilles bâtisses et de venelles sorties tout droit d’un conte de fée.
Fort heureusement cette fois, le bon Dieu ou qui sais-je a eu pitié de nous et l’orage n’a finalement éclaté que bien après notre visite… que nous terminerons au sec, attablés avec un bon verre de vin et une casserole de délicieuses palourdes.
Consultez les maps reprenant notre itinéraire et les principaux points d'intérêt à San Sebastian et dans le Nord de l'Espagne.
